Des galeries royales
Construites en 1846, les galeries Saint Hubert furent les premières galeries couvertes d’Europe. Les galeries se divisent en une galerie de la Reine, une galerie du Roi et une galerie des Princes. Salons de thé, brasseries, librairies et boutiques chics occupent les rez-de-chaussée des galeries. Les étages sont occupés par des appartements privés.
Elles sont l'œuvre de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar. Inaugurées en 1847, ces galeries sont parmi les plus anciennes d'Europe et sont antérieures au Le Passage de Saint-Pétersbourg (1848) et à la Galerie Vittorio Emanuele II deMilan (1878).
C’est sans doute l’un des endroits les plus fréquentés de Belgique : six millions de personnes traversent les Galeries royales Saint-Hubert chaque année. Et s’ils sont encore nombreux à s’émerveiller devant ce joyau du patrimoine bruxellois, ils le sont un peu moins à s’arrêter dans l’une de ses 54 enseignes. D’où l’idée de la Société civile anonyme des Galeries Royales Saint-Hubert - regroupant les huit familles historiques à l’origine de cet édifice inauguré en 1845 - de poursuivre la rénovation du lieu. Après les deux premières phases lancées au début des années 90 et visant à restaurer à l’identique les façades intérieures et la verrière, à moderniser des appartements ou à réhabiliter le Théâtre du Vaudeville et le Cinéma Arenberg, voici la phase 3, l’ultime du projet. Une phase qui demande un investissement conséquent (15 millions d’euros). Trop pour les familles historiques qui ont décidé de faire entrer la Société financière des Sucres (Finasucre) à hauteur de 25 % (plus une fraction d’action) dans le capital. Les travaux, qui devront durer jusqu’en 2014, porteront sur la transformation d’une dizaine d’appartements, sur la restauration de l’Hôtel des Arcades, sur celle des façades extérieures de la Galerie des Princes et sur la mise aux normes actuelles du Théâtre des Galeries. "En vingt ans, nous aurons réussi à rénover totalement les Galeries, et cela tout en préservant le patrimoine de cet édifice classé en 1986" , explique Alexandre Grosjean de la société. Preuve encore de la modernisation des Galeries, c’est désormais la société Cushman&Wakefield qui assiste le conseil d’administration dans sa nouvelle stratégie commerciale. "Le flux des passants est là, il reste à proposer une offre plus en adéquation avec les demandes actuelles , explique Arnaud de Bergeyck, de Cushman&Wakefield. Trois nouvelles enseignes "d’envergure" (dont l’une est spécialisée dans la décoration) remplaceront prochainement les unités commerciales sortantes (dont Top Mouton et le disquaire ExtraZone). "Nous sommes également en pourparlers avec des enseignes de l’Horeca" , précise Arnaud de Bergeyck.
L’entrée de plain-pied se fait par la rue des Bouchers et la rue Marché- aux-Herbes. Si vous souhaitez entrer par la rue de l’Écuyer, l’entrée se fait au même niveau pour la rue des Bouchers et la rue Marché-aux-herbes.
L’entrée de la Rue D’Arenberg comporte trois marches, mais l’accès est possible au moyen d’une solide rampe antidérapante de 0,75 m. de largeur et 1,50 m. de longueur. La galerie est accessible, la plupart des commerces sont accessibles, il n’y a pas d’obstacles ni de marches. Le sol devient difficile à parcourir quand la galerie croise la rue des Bouchers.