L’intercommunale Idélux est pessimiste sur l’avenir du site de l'aérodrome !
Comme écrit précédemment sur ce blog, le Conseil d’État avait dit illégal le permis d’urbanisme délivré par la Région wallonne à Idélux pour aménager un parc d’activités économiques et un espace d’accueil du public sur le site de l’aérodrome de Saint-Hubert. Rappelons que la haute instance reproche à l’intercommunale d’avoir saucissonné son projet sans avoir fait procéder à une évaluation globale des incidences environnementales; d’avoir introduit un simple permis d’urbanisme en lieu et place d’un permis unique et d’avoir déposé une notice d’évaluation des incidences incomplète, ne permettant pas à la Région wallonne de statuer en connaissance de cause.
Un des projets majeurs d’Idélux était de faire venir le centre de formation Technifutur sur l’aérodrome de Saint-Hubert. Il est prévu que Technifutur forme aux métiers de l’aéronautique, mais aussi à d’autres métiers en pénurie mis en évidence par le Forem en province de Luxembourg : soudeurs, électriciens, agents de maintenance industrielle, informaticiens, etc. À terme, ce centre de compétence technique devrait offrir de l’emploi à plus d’une dizaine de personnes. Un centre qui accueillerait plus de 11 000 stagiaires de façon annuelle. Selon les dires du président d’Idélux, le projet bat de l’aile et c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, selon des sources proches de Technifutur, si le dossier ne se débloque pas très rapidement, une implantation dans la région de Libramont sera envisagée.
Elie Deblire, Président de l'intercommunale Idélux, donnait l’information dès hier qu’un Conseil d’Administration aurait lieu le 07 juin afin de décider des suites à donner au projet de l’aérodrome de Saint-Hubert et qu'il souhaitait vivement que les opposants au projet mettent sur la table des propositions concrètes. “Nos juristes ont analysé les remarques du Conseil d’Etat et ils ne sont pas très optimistes.” (E Deblire)
C'est sans aucun doute l'étape de la dernière chance pour ce projet majeur pour la région borquine. On peut sans nul doute mesurer la perte catastrophique que représenterait l'adandon de l'aérodrome de Saint-Hubert tant pour la partie existante que sur les perspectives de développement économique.