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La pauvreté bien aussi présente dans la province du Luxembourg

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1899197269_B97447841Z.1_20130510190054_000_GMEP7Q71.1-0.jpgOn imagine souvent que la pauvreté aigüe est surtout présente en ville. Si cette conception repose sur une part de réalité, une étude fédérale vient la contrebalancer. Pour la première fois, des chercheurs y identifient avec précision les poches de pauvreté dans les zones rurales. Focus sur la situation en province du Luxembourg.

1 Les communes à la population la plus pauvre.

L’étude réalisée par des chercheurs de l’ULB et de la KUL est la première du genre à prendre en compte des données individuelles (accès aux soins de santé, équipement du ménage, problèmes de paiement, etc.) pour mesurer la pauvreté rurale. Et ses résultats, concernant la province du Luxembourg, réservent quelques surprises. Ainsi, si Aubange et Martelange avaient déjà été pointées comme des communes comprenant une part importante de personnes en situation de précarité, c’était moins le cas de communes du centre et du nord, comme Daverdisse ou Erezée. Ces quatre communes figurent pourtant ensemble dans le « top » des communes à la population la plus pauvre.

2 Les communes à la population la moins précarisée.

Si la précarité est importante à Martelange et Aubange, il suffit de faire quelques kilomètres pour se retrouver dans une situation exactement inverse. Ainsi, les communes d’Etalle et Attert sont les meilleurs élèves de la province. Le cas d’Attert est d’ailleurs particulier dans la mesure où, dans toute la Wallonie, les communes voisines d’un autre pays sont souvent plus pauvres que la moyenne. En se basant sur les chiffres de l’étude, on peut, à l’inverse, identifier une « dorsale » traversant le centre de la province, de Saint-Léger à Marche-en-Famenne, où les communes comprennent généralement une population moins précarisée.

Les résultats de cette étude mettent en tout cas en lumière de manière précise la pauvreté en milieu rural. On sait maintenant que la pauvreté frappe aussi de manière importante dans ce que les chercheurs appellent les « zones rurales profondes ». Voilà qui met donc fin au mythe de la solidarité entre habitants qui, dans les villages, limiterait les effets de la pauvreté. Reste maintenant à agir en fonction…

Prolongez l’information dans La Meuse Luxembourg de ce samedi 11 mai.

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