Ledent fait un pas de côté, il quitte la présidence !
Il a présidé, vendredi, son dernier conseil d’administration de la société de gestion de l’aérodrome de St Hubert. Daniel Ledent (PS) rend son tablier, dans un contexte difficile : «Le climat autour du site n’est pas positif. C’est dommage car depuis la reprise par IDELux, un formidable travail a été effectué. Comme d’autres, je suis découragé», souligne-t-il. En deux mots, le recours devant le conseil d’Etat de certains utilisateurs contre le permis d’urbanisme a plombé le projet de redéploiement. Le 7 juin, l’intercommunale risque de se retirer du jeu. Un plan de sortie est sur la table. «Notre bilan est bon», assure Daniel Ledent. «De nouvelles activités ont été lancées et les mouvements aériens sont passés de 27.350 en 2010 à 48.253 en 2012. » Aujourd’hui, tout est à l’arrêt. «Les opposants doivent retirer leurs réclamations. La Région wallonne injecte, sous différentes formes, sept à huit millions de subsides pour permettre à l’aérodrome de décoller. Ces aides, nous risquons de les perdre et il serait étonnant de voir le gouvernement wallon s’investir davantage», prévient-il.
Le socialiste rappelle également qu’un aérodrome comme celui de St-Hubert coûte 800.000 euros par an. «Les réclamants doivent le savoir ! Ont-ils des solutions, si tout le projet de développement tombe à l’eau ? », s’interroge-t-il. «Moi, je suis pessimiste et ce serait vraiment une occasion manquée pour St-Hubert et toute la région.
Cet outil a un potentiel important… si on laisse faire IDELux !»
Lors du conseil d’administration de ce vendredi, le bourgmestre Jean-Luc Henneaux (Cap 2012) a été invité. Il le répète depuis plusieurs semaines : les autorités locales ont pleinement joué leur rôle, notamment en intervenant dans le déficit d’exploitation à hauteur de 50.000 euros par an. La commune a par ailleurs un droit de regard accru sur la gestion du site depuis vendredi : le conseil d’administration a décidé d’accorder un poste d’observateur.
Source: SUDPRESSE de ce 18 mai.