Alors qu’IDELUX se retirera de la gestion de l’aérodrome de Saint-Hubert en décembre prochain, les neuf agents qui travaillent toujours sur le site ne savent toujours pas quel sera leur sort suite à la lettre de licenciement reçue début octobre.

Le sort des employés de l’aérodrome de Saint-Hubert inquiète le CSC services publics. Dominique Wilkin, secrétaire général intersectoriel du syndicat, accuse IDELUX de vouloir bafouer le dialogue social.

Les neuf employés de l’aérodrome de Saint-Hubert sont sur la sellette. Début octobre, IDELUX leur a remis une lettre de licenciement. Depuis, les syndicats restent dans l’expectative quant au sort qui leur sera réservé.

« Nous avons rencontré IDELUX le 9 octobre dernier, dans le cadre de la réunion du comité de concertation et de négociation syndicale », nous explique Dominique Wilkin, secrétaire général intersectoriel du CSC Services Publics.

« Les dispositions légales en vigueur dans le service public précisent en effet que tout licenciement collectif du personnel doit être discuté préalablement en concertation syndicale », poursuit Dominique Wilkin. « Le PV de cette réunion aurait dû nous parvenir le mercredi 23 octobre. Or nous venons seulement de le recevoir ! Pourquoi ne pas respecter les délais ? Est-ce un oubli ? Une négligence ? Ou une volonté de ne pas s’inscrire dans les dispositions du dialogue social dans le secteur public ? Ce n’est pas la première fois que cela se produit ! »

Dominique Wilkin a fait part de ses préoccupations aux différents responsables d’IDELUX et de l’AIVE dans une lettre ouverte. L’aérodrome de Saint-Hubert emploie actuellement neuf agents, dont quatre agents de tour de contrôle, trois agents de pistes, un assistant et un commandant.

Le personnel est aujourd’hui en préavis jusqu’au 31 décembre 2013, date à laquelle IDELUX se retirera de la gestion de l’aérodrome.

La Meuse - 30 octobre 2013