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Province de Luxembourg: "Il est impossible de tirer le nombre de cervidés imposé"

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La période de chasse s’est terminée ce vendredi 31 janvier. Et les quotas imposés aux différents conseils cynégétiques n’ont pour beaucoup pas été atteints. Pour les chasseurs, ce n’est pas étonnant. Les quotas étant, selon eux, bien trop élevés par rapport à la population réelle. Ils pointent du doigt les recensements réalisés par la DNF.

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Certains conseils cynégétiques vont devoir s’acquitter d’une amende salée. Les quotas prévus par les plans de tir quant au nombre de cervidés à tirer n’ont pas été atteints partout. «  Je n’ai pas les chiffres exacts mais on est loin du compte  », avoue Robert Ponsar, président du conseil cynégétique de la Semois. Le ministre wallon de l’agriculture, de la nature et de la forêt Carlo Di Antonio (cdH) avait d’ailleurs, dans ce sens, décidé de prolonger la période de chasse jusqu’au 31 janvier (lire La Meuse du jeudi 2 janvier). Mais cela n’a pas suffi !

«  Le vrai problème, ce n’est pas tant la période de chasse mais les quotas imposés. Même si on chasse un ou deux mois supplémentaires, à certains endroits, on ne parvient pas à tirer le minimum de cervidés imposés  », avoue Guy Maréchal, président du conseil cynégétique de Gaume. Même constat pour le conseil cynégétique du massif forestier de Saint-Hubert. «  En gros, il nous manque une petite quarantaine de cervidés non-boisés et une dizaine de boisés pour atteindre les minimums demandés. Mais il n’y en a pas assez dans nos forêts pour tuer tout ce que le département Nature et Forêt (DNF) nous demande. Leurs quotas sont excessifs  », affirme Auguste Lapaille, secrétaire du conseil.

«  Cela fait quelques années que les quotas ne sont pas atteints au 31 décembre. Nous allons donc revoir notre façon de faire concernant les recensements. Nous y travaillons actuellement. », avoue Michel Villers, directeur du département Chasse et pêche au sein du DNF.

La suite dans La Meuse Luxembourg de ce mercredi 5 février 

 

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