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Étudier au milieu des religieux à Orval ou Hurtebise...

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Si l’on cherche du calme, les monastères, abbayes, carmels et autres prieurés sont résolument les endroits les plus indiqués. Depuis de nombreuses années, certains monastères répondent d’ailleurs à une importante demande en ouvrant leurs portes aux étudiants.

En contrepartie, évidemment, les étudiants s’engagent à respecter certaines règles propres à la communauté religieuse en question. « Ce n’est pas évident, parce qu’en dehors des étudiants, il y a aussi d’autres personnes qui sont en retraite chez nous. Il faut donc pouvoir cohabiter », explique sœur Marie-Raphaëlle, qui se charge d’accueillir les étudiants qui passent leur blocus du monastère Notre-Dame d’Hurtebise (Saint-Hubert). « Nous essayons donc de nous limiter à 15-16 étudiants durant chaque blocus, même si j’ai du mal à refuser les gens… Ceux-ci suivent des règles de vie commune assez élémentaires : être à l’heure à table, respecter le silence du lieu, participer à la vie de la communauté, notamment en exécutant des tâches comme la vaisselle, rentrer avant les heures de fermeture, etc. » Cela ne semble pas déranger les étudiants qui se pressent, nombreux, aux portes du monastère. « Les étudiants entendent parler du monastère par le bouche-à-oreille », poursuit sœur Marie-Raphaëlle. « Ils trouvent souvent le site très beau. Quand ils arrivent, ils sont un peu timides, mais l’intégration finit par se faire. »

Il est également possible de se retirer à l’abbaye d’Orval pour réaliser son blocus.

Par contre, le prieuré Notre-Dame de la Paix à Libramont ne reçoit plus d’étudiants en blocus.

Idem au Domaine des Pères à Clairefontaine (Arlon) où il est très rare qu’un étudiant soit encore accepté en été, le domaine étant fermé tout le mois d’août.

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