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Alex Lecomte rejoint Saint-Hubert et veut mener le club au titre !

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Déjà très actif la saison dernière lors du mercato, le club de Saint-Hubert remet le couvert cette année. Et les Borquins ont sorti un fameux lapin de leur chapeau puisqu’ils rapatrient en Belgique Alex Lecomte (35 ans), l’attaquant sedanais qui a brillé pendant six ans à Bertrix. Quatre ans après avoir quitté les Baudets, l’homme qui compte plus de 200 matches en nationale (de la Promotion à la D1) et 60 buts, va découvrir la P3.

Entretien avec Alex Lecomte Ex-Bertrigeois, futur joueur de Saint-Hubert.

Alex, comment vous êtes-vous retrouvé à Saint-Hubert ?

J’avoue avoir été un peu surpris de leur appel. Je connaissais déjà le coach, Tony Regnier, car il m’avait déjà contacté lorsque j’avais annoncé que je quittais Bertrix. Il aurait bien voulu que je le rejoigne à Paliseul, mais cela n’avait finalement pas pu se faire.

Qu’est-ce qui vous a décidé à revenir dans la province ?

Tout d’abord, on m’a proposé un projet sportif très intéressant. Le président a dans l’idée de faire monter le club en P1 dans les quatre ans. Je suis allé faire deux matches amicaux avec eux et j’ai découvert un groupe de qualité, avec une excellente ambiance et des jeunes qui ont un certain potentiel. J’avoue que ça me plaît de pouvoir leur amener mon expérience et les aider à progresser. Et puis, je dois avouer que l’ambiance sur et en dehors des terrains en Belgique me manquait un peu.

Vous allez donc découvrir la P3, le plus bas étage chez nous. Vous n’avez aucune appréhension ?

Je sais que je vais certainement être surpris par l’état de certains terrains, mais ça ne me fait pas peur. De plus, je m’attends à recevoir certainement un traitement de faveur de la part de certains adversaires vu mon vécu, mais ça, j’ai l’habitude. Je joue actuellement en France dans le club où j’ai commencé le football, à Vrignes-au-Bois en Promotion de Ligue (NDLR : le 8e niveau français) et c’est déjà le cas. Je peux tomber un week-end sur un adversaire qui va me respecter pour ce que j’ai fait et limite me vouvoyer sur le terrain, comme je peux tomber sur un gros abruti (sic) qui va me découper juste pour le plaisir de pouvoir dire qu’il a cassé Alex Lecomte (rires).

Et cela ne vous pose pas de problème ?

Non. Je suis habitué et puis j’ai moi-même du répondant physiquement. Et puis, si mon adversaire se focalise sur moi en mettant 2-3 hommes sur mon dos, cela créera de l’espace pour mes coéquipiers. Et je dois dire que je suis aussi assez content de retrouver le jeu belge qui est plus physique que le français. Lorsque je suis revenu au pays, j’ai dû m’habituer. Combien de fois on ne m’a pas sifflé une faute contre moi alors que j’allais simplement à l’épaule contre épaule !

À vos débuts vous étiez plutôt un joueur de couloir, on vous a connu comme avant-centre à Bertrix. Quel sera votre rôle à Saint-Hubert ?

Je viens pour jouer comme attaquant en pivot et marquer quelques goals. 0 Les trajets ne seront pas trop embêtants pour vous ? Je n’aurai que 10 minutes de trajet en plus par rapport à Bertrix, ça me fait un petit 45 minutes. Ça va encore surtout que je pourrais faire les trajets avec Wilfried John (NDLR : ex Libramont) qui habite près de chez moi.

Stéphane Marchesani – La Meuse Luxembourg du 28 avril 2016

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