Excellente nouvelle pour le patrimoine de la province de Luxembourg : depuis quelques semaines, le château de Mirwart (Saint-Hubert) a trouvé un nouvel acquéreur. On espérait beaucoup du précédent propriétaire, mais les travaux envisagés n’ont pas eu lieu. Le nouveau propriétaire semble vouloir redonner, enfin, le lustre qu’il mérite à ce château.

Le château de Mirwart a trouvé un nouvel acquéreur, depuis quelques semaines.

On en sait peu sur cet acheteur qui n’a pas encore rencontré officiellement les autorités communales. Une réunion d’information a seulement eu lieu avant l’achat. Il s’agit d’un acheteur de la région de Louvain.

Selon l’échevine Anne Félix, qui habite le village de Mirwart, il aurait l’intention de le restaurer à des fins privées, notamment pour y faire des appartements pour ses quatre enfants.

Ce magnifique château, dont l’origine remonte au XIIe siècle, est situé sur une colline rocheuse surplombant la vallée de la Lomme. Il est entouré de 10 ha de forêts. Malheureusement, ce château est aujourd’hui dans un piteux état.

Le bâtiment est depuis longtemps laissé à l’abandon. La Province, qui en était propriétaire depuis le début des années 50’, s’était, après une campagne de restauration, peu à peu désintéressée du bien.

 Celui-ci a finalement été acheté par un Hollandais, M. Tijs Blom. Cet investisseur est également le propriétaire d’un autre château en province de Luxembourg, celui d’Hargimont.

Lors de ce rachat, il était alors question de restaurer le château de Mirwart pour en faire un hôtel. Mais les travaux n’ont jamais eu lieu et le bâtiment est resté abandonné, livré aux vandales et aux pillards… Il est donc maintenant entre les mains d’un nouveau propriétaire.

Le bourgmestre de Saint-Hubert, Jean-Luc Henneaux, se réjouit de cette vente du château : « C’est une excellente chose. Il fait partie de notre patrimoine. Il a été victime de beaucoup de détériorations et de vandalisme, depuis que la Province a lâché le morceau. Dans un premier temps, il est question d’une occupation privée par le nouvel acquéreur. Mais il y aurait peut-être, à plus long terme, des perspectives de logements touristiques. Le propriétaire est évidemment libre d’en faire ce qu’il voudra. L’essentiel c’est que ce joyau ne se dégrade plus et ne soit plus livré aux vandales ».

Marc Durant – La Meuse Luxembourg du 11 août 2016