Mis en cause dans un communiqué de presse du groupe IC de Saint-Hubert, l’échevin responsable de la distribution Pierre HENNEAUX et le Bourgmestre Jean-Luc HENNEAUX tiennent à réagir :

Concernant la recherche du giardia :

• Informé d’un cas de giardiose par un médecin généraliste le 15 novembre en soirée, le Bourgmestre envoie immédiatement un mail à l’administration demandant une analyse de l’eau avec une recherche spécifique du giardia.
• le 16 novembre un contact est pris avec le médecin afin de localiser le problème et la réponse est reçue l’après-midi. 
• Le 17 novembre l’analyse est commandée au laboratoire de la S.W.D.E.
• Le 22 novembre : prélèvement par le laboratoire (son agenda ne permet pas de venir plus tôt)
• Le résultat – confirmant la présence de giardia à faible dose – est connu le 24 novembre au matin. Sans délai, les médecins sont informés, un toute-boîte est distribué et les dispositions sont prises pour que la population dispose le jour même de berlingots dès 18 h.00 ! Il est fallacieux de laisser entendre qu’il a fallu neuf jours pour que la Commune réagisse.  Bien au contraire nous avons réagi sans délai tant à l’information reçue du médecin qu’au résultat de l’analyse.  Nous ne pouvions clairement aller plus vite
• Parallèlement au traitement des captages et réservoirs, la Commune a commandé une nouvelle analyse. Les prélèvements ont été réalisés le 28 novembre et les résultats connus le 30 novembre.  Ils nous ont permis d’identifier le captage litigieux du Petit Maçon.
• Ce captage litigieux a été mis hors service immédiatement et le traitement des captages et des réservoirs a continué. Un nouveau prélèvement est réalisé le 2 décembre et le résultat est connu le 4 décembre.  L’eau est  à nouveau potable et la population en est informée immédiatement.

Pas une seule journée n’a donc été perdue.  La cellule de surveillance des maladies infectieuses note d’ailleurs que « la situation a été gérée et est suivie par l’administration communale de façon pro-active ». 

Quant aux analyses dont la fréquence a été doublée à partir de 2008, il faut savoir qu’elle l’a été à l’époque sur injonction de la Région Wallonne.  A noter que ces analyses ne comprennent pas la recherche du giardia, et ce contrairement à ce que voudrait laisser entendre le groupe I.C.  Rappelons aussi que le placement de l’utra-violet est une proposition émise par le groupe Cap lors d’un conseil communal au moment de la crise de 2008. 

Il est par ailleurs surprenant d’entendre la proposition du groupe I.C. de systématiser la recherche du giardia alors que les informations dont nous disposons nous indiquent que ceux qui la recommandent aujourd’hui n’en ont réalisée qu’une en 2010 et aucune en 2011 et 2012.  Il ne faut pourtant jamais exiger des autres ce que l’on a ignoré pour soi-même…

Nous regrettons vivement les inconvénients que le problème du giardia a engendrés pour la population.  Nous avons voulu être totalement transparents tout en recherchant l’efficacité.  Nous nous sommes appuyés sur les compétences de notre personnel et de la région wallonne.  Nous avons aussi pu compter sur une aide efficace de la protection civile.

Tout le travail effectué l’a été en tenant aussi compte des leçons à tirer de l’expérience malheureuse de 2008.  Cela nous a permis d’être beaucoup plus rapides et d’éviter que le problème perdure de longues semaines, comme ce fut le cas en 2008 !

Pour l’avenir, l’étude de protection des captages est en cours de réalisation de même que celle pour la rationalisation des captages et réservoirs.  Si nécessaire, de nouveaux forages seront envisagés.

Dans des situations difficiles le temps n’est pas à la polémique, mais au travail.  C’est ce que nous avons fait au service de la population et de sa santé !

Signé : Pierre HENNEAUX, Echevin de l’eau / Jean-Luc HENNEAUX Bourgmestre