Clicky

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Saint-Hubert : Nouveau communiqué de presse du groupe IC, toujours à propos de la potabilité de l'eau

Pin it!

IC.jpg

J’ai reçu un nouveau communiqué de presse du groupe IC, toujours à propos des problèmes d’eau rencontrés dans la commune de Saint-Hubert.

Vous le découvrirez ci-après :

Groupe IC – Communiqué de presse du 09.12.16

L’histoire de l’arroseur arrosé

Après avoir lu attentivement le communiqué de presse du groupe CAP2012 du 08/12/16, force est de constater que son auteur n’a pas lu en détail ou n’a pas voulu comprendre celui de notre groupe IC puisqu’il n’y apporte toujours pas les réponses précises aux questions qui étaient posées…  on peut plutôt lire une tentative maladroite de justification sur la défensive avec des éléments secondaires, qui ne faisaient pas du tout l’objet de nos inquiétudes et visent à détourner l’opinion publique de l’essentiel, à savoir :

  1. Nous continuons d’affirmer que le Bourgmestre a été averti le 15 novembre dernier par un médecin de l’entité d’un cas avéré de Giardiose. Ce dernier ne l’a d’ailleurs pas contesté ! Pourtant fort de l’expérience déjà vécue en 2008 et son acharnement contre le Bourmestre de l’époque Claude Bonmariage sur le même sujet (cfr. le communiqué de presse qu’il avait lui-même rédigé en 2008 avec pleins de bonnes idées pour que jamais une pareille situation ne se reproduise …), il DEVAIT, de notre point de vue, immédiatement appliquer le principe de précaution et interdire  la consommation d’eau dès le 15 novembre. Or, c’est seulement le 24 novembre que le toute-boite a été distribué à la population. Nous souhaitons préciser avec force que JAMAIS nous ne lui avons reproché une mauvaise gestion administrative du dossier durant ces 9 jours ! Il s’en défend pourtant à tort dans une justification inutile… C’est plutôt le fait d’avoir durant 9 jours laissé la population continuer de consommer cette eau qu’il savait impropre à la consommation et rien d’autre que nous lui reprochons car il savait depuis au moins 9 jours grâce à un médecin que c’était à nouveau le Giardia qui était en cause !
    Nous avions par ailleurs rappelé au conseil mais aussi dans notre communiqué que la maladie met un certain temps d’incubation (plusieurs semaines), ce qui démontre que le parasite était présent depuis plus longtemps encore. Depuis quand ? Nul ne le sait toujours pas car sur ce sujet le Bourgmestre reste très évasif ! Logique, il n’en sait rien puisque aucune analyse de précaution contre le Giardia n’a été commandée depuis son installation en 2012… Sans ces analyses de précaution Giardia dont nous avons rappelé l’utilité à nouveau depuis le conseil du 29/11 puisque la région ne les impose pas aux communes, on peut aisément comprendre son malaise ! Notre demande relève tout simplement d’un élémentaire bon-sens.
  1. Ceci nous amène au second point, CAP veut rappeler les injonctions du ministre Lutgen en 2008 comme si nous n’en étions pas au courant. Très bien, mais s’ils les avaient suivies, on n’en serait pas à nouveau à déplorer ce problème pour la seconde fois, d’ailleurs personne ne conteste cette circulaire Lutgen puisque nous la rappelions avant lui dans notre communiqué : Lors de la crise de 2008, le ministre Benoit Lutgen nous a effectivement contraint de doubler les analyses d’eau et de systématiser la chloration selon le cahier de charge de la région wallonne. Nous estimons en outre que rechercher en vertu du principe de précaution au vu des antécédents de 2008 « régulièrement » le Giardia, ce qui ne veut pas dire « systématiquement », comme veut faire croire à nouveau à tort le communiqué de CAP 2012.  Il est aussi utile de préciser que la Wallonie a connu seulement 3 cas de Giardiose : 1 sur un puits industriel désaffecté et les 2 autres … à Saint-Hubert ! il y a bien là une situation tout à fait inédite à Saint-Hubert et le premier responsable politique de la ville ne peut faire comme si le problème arrivait pour la première fois. Contrairement à notre équipe où le germe responsable n’a pas été facile à identifier, il bénéficiait cette fois de notre expérience malheureuse de 2008. Ce qui rend d’autant plus inconcevable son manque d’anticipation. Le Bourgmestre s’était par ailleurs fait fort d’accélérer la protection des captages, au moins celui incriminé en priorité et il est exact que le groupe CAP avait insisté pour la pose d’un équipement UV que nous avions accepté immédiatement soucieux comme eux de la sécurité de notre population. Nous ne pensons pas que toutes ces mesures aient été suivies d’effet puisque ce captage n’est visiblement toujours pas protégé ! En conclusion, nous persistons à penser que le principe élémentaire de précaution eut été de faire analyser « régulièrement » l’eau contre la présence de parasites à une fréquence à convenir avec les autorités de contrôle de l’eau. Nous avons proposé trimestriellement lors du dernier conseil communal ce qui a été rejeté par le Bourgmestre. Sans doute préfère-t-il attendre de nouveaux cas signalés par les médecins avant de réagir. C’est en tout cas ce qu’il a affirmé en conseil communal à notre plus grand étonnement… ! Nous trouvons cela indigne du premier citoyen d’une commune qui doit être le garant de la santé publique et de la qualité de l’eau qu’il vend bien cher à sa population.
  2. Concernant l’analyse Giardia, le communiqué signale que nous avions outre celles réalisées en 2008 au moment de la crise effectué une analyse de suivi régulier en 2010 (négative). C’est exact mais il est étonnant d’apprendre que le Bourgmestre pourtant si soucieux de faire mieux dès son arrivée au pouvoir n’en a pas réalisé en 2012, ni en 2013, ni en 2014, ni en 2015 et en 2016 sauf 7 jours après qu’un médecin ai signalé un cas !!! C’est donc sans excuse valable et par manque de prévoyance et de précaution que s’est reproduit la situation actuelle à l’identique de 2008. CAP 2012 se voulait pourtant meilleur gestionnaire que ces prédécesseurs, force est de constater que ce n’a pas été le cas sur ce dossier. Il est étonnant avec l’expérience de la crise de 2008, que la majorité actuelle fasse comme si le problème venait d’apparaitre pour la première fois… Ici nous découvrons que le Bourgmestre n’a pris aucune initiative en la matière malgré les antécédents dramatiques qu’il avait pourtant dénoncé avec force. « Plus jamais çà avec CAP 2012 », disait-il à l’époque. La gestion de ce dossier sur le plan administratif n’est sans doute pas à mettre en cause mais la gestion en terme de risque de santé publique relève de l’amateurisme…
  3. Enfin, couper du réseau le captage « petit-maçon » ne solutionne pas dans l’immédiat le problème de contamination puisque celui-ci demeure contaminé et posera tôt ou tard des problèmes d’approvisionnement de nos concitoyens. En effet, la protection civile ne pourra continuer indéfiniment de venir remplir le réservoir et la commune devra dès avant l’été trouver suffisamment d’alternatives pour éviter les pénuries d’eau.

 

Le Groupe IC

Pour rappel, vous trouverez le premier communiqué du groupe IC en cliquant ici.

Et la réponse du groupe Cap 2012 en cliquant ici.

Les commentaires sont fermés.