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Le camping de Saint-Hubert devient le 1er camping labellisé « Réseau nature »

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Le camping Europacamp de Saint-Hubert est le premier en Wallonie à obtenir le label “Réseau Nature”. Une belle consécration pour Hughes Schyns, gérant du camping, qui souhaite laisser une plus grande place à la nature sur le site de 22 hectares

Quand on franchit l’entrée du camping Europacamp de Saint-Hubert, situé entre l’aérodrome civil et le monastère d’Hurtebise, on constate très vite que le lieu diffère de beaucoup d’autres campings : les 279 emplacements du site sont aérés, les caravanes sont espacées et le vert domine partout.

Le site compte une flore diversifiée. Même des orchidées ont trouvé leur place dans certaines zones humides. Le gibier est abondant autour du camping : biches, chevreuil, lièvres... font régulièrement des apparitions. Tout comme des renards ou encore quelques blaireaux. La nature a donc ici repris sa place entre les caravanes et les infrastructures du camping.

“J’ai repris ce camping communal via un bail emphytéotique de 30 ans il y a trois ans. Il avait un peu été laissé à l’abandon. La nature avait repris beaucoup de place et j’ai voulu la laisser s’épanouir”, entame Hugues Schyns, le gérant.

Celui-ci a pris l’initiative de contacter Natagora pour étudier la possibilité de rejoindre le label “Réseau Nature”.

“Nous étions déjà en adéquation avec ce qui est demandé par la charte du réseau nature. Il ne restait plus qu’à officialiser la chose”, sourit-il.

Un label qu’il a reçu ce mercredi des mains de Pascal Hauteclair, chargé de mission au sein de Natagora. Une première en Wallonie pour un camping. Et qui est appelé à devenir un modèle pour d’autres campings wallons qui voudraient suivre la même voie.

Le projet “Réseau Nature” vise à encadrer les particuliers ou les collectivités qui veulent gérer et entretenir leur terrain de manière plus écologique. Ceux qui rejoignent le label s’engagent à respecter la charte du projet.

À savoir : ne pas utiliser de pesticides chimiques de synthèse, éliminer les plantes exotiques invasives (comme la berce du Caucase) et favoriser les plantations indigènes dans les parcelles des résidents.

Avec la remise de ce label, Hugues Schyns a la volonté de changer la mentalité de ses résidents petit à petit. “Par exemple, on peut utiliser du vinaigre pour éliminer les mauvaises herbes. C’est aussi très efficace”, explique Pascal Hauteclair. Ou encore, recouvrir le gravier de son emplacement avec des plantes spécifiques qui apprécient ce milieu. “Nous sommes attentifs aussi aux déchets. Il n’y a pas de poubelles ici. Les déchets sont tous jetés et triés dans un seul espace.”

Pour le gérant du camping, l’obtention de ce label est une belle reconnaissance. Pour autant, il ne souhaite pas voir débarquer des “hordes de visiteurs” dans son camping, comme il l’explique, afin de préserver la tranquillité que sont venus chercher les campeurs.

Le camping est ouvert toute l’année, sauf en février. Outre les 108 résidents annuels, il attire de plus en plus de campeurs de passage. Et de promeneurs, qui ont accès au site. L’avenir de son camping, le gérant y pense depuis qu’il en a repris la gestion. “J’ai plusieurs projets pour augmenter l’offre de logement. J’ai notamment un projet de construire des cabanes dans les arbres dans une partie du camping. Et d’installer, dans un esprit plus ‘glamping’, des tentes perchées sur des plateaux installés dans les arbres.”

Dans les prochains mois, Natagora réalisera quant à elle une cartographie du site et un inventaire des plantes et des insectes présents dans le camping .

M.M – la Meuse Luxembourg du 15 avril 2017

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