Plusieurs rues de Saint-Hubert ont connu une animation bien étrange ce lundi soir. En effet, une cinquantaine de cigognes avaient élu demeure sur les toits de maisons Avenue Paul Poncelet, Route d'Hatrival et Rue des Rogations.
Il existe plusieurs espèces, les deux plus connues étant la Cigogne blanche, et dans une moindre mesure la Cigogne noire. Le petit est appelé cigogneau. Visiblement, la cinquantaine d’échassiers qui avaient élu demeure sur les toits de Saint-Hubert étaient des cigognes blanches.

Les espèces de ce genre se caractérisent par leur bec droit et pointu et leur plumage principalement noir et blanc. Ce sont de grands échassiers, d'environ un mètre de haut et 1,80 m d'envergure avec un long bec. Les jeunes sont de couleur plus brune et discrète que les adultes. Les cigognes n'ont pas de muscle trachéo-bronchial autour du syrinx et ne peuvent ni chanter ni crier, et communiquent entre elles en claquant du bec : il s'agit du craquètement.

Les cigognes sont des oiseaux grégaires (se dit d'une espèce animale qui vit en groupe ou en communauté, mais sans structure sociale) qui se reproduisent en colonies. Les couples monogames sont formés pour la vie. Ils construisent généralement des nids de branchages dans les arbres, bien que la Cigogne maguari niche au sol et que trois espèces au moins installent leur nid sur les habitations ou autres constructions humaines. L'une de ces dernières, la Cigogne blanche (Ciconia ciconia) est la plus connue et tout un cortège de légendes et de folklore est associé à ce visiteur familier de l'Europe.

Ces échassiers se nourrissent de grenouilles, d'oisillons, de lézards, de petits rongeurs, d'écrevisses, etc.

Et puis, pour terminer sur un clin d'oeil, n'oublions pas que les cigognes amènent aussi les bébés !