Mirwart (en wallon Mirwå, prononcé Murwô) est une section de Saint-Hubert. Mirwart était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. De 1823 au 18 juillet 1877, elle fût une section d'Awenne. Le dernier Bourgmestre fut Léonard Omer.
L'École Industrielle et Commerciale de la Ville d'Arlon, en collaboration avec la Province de Luxembourg, a implanté dans le village un important centre d'enseignement de type supérieur non universitaire formant des éducateurs spécialisés. La qualité de l'enseignement dispensé dans cette école associé à une belle infrastructure d'accueil attire de nombreux étudiants du pays mais aussi des pays voisins, comme la France et le Grand-Duché de Luxembourg.
La forêt domaniale et le château de Mirwart sont deux curiosités touristiques de ce petit village ardennais.
L'église a pour Saint-Patron Saint-Roch.
Personnalité liée à Mirwart : Olivier Gourmet, acteur apprécié des frères Dardenne (La Promesse, Le Fils, L'Enfant), est originaire de Mirwart.
Le Domaine provincial de Mirwart est un de ces espaces accueillant et séduisant qui s'offre à tous ceux qui recherchent un peu de calme, de quiétude, de liberté et d'évasion ... l'un de ces lieux généreux, où les siècles ont passé au gré du temps et au fil des saisons au coeur d'une nature belle, sauvage et authentique. Le village disparu de Marsolle, le pont d'Artigues, la grande glacière, la croix des bûcherons sont autant de témoins du passé et font ressurgir le souvenir de nos aïeux, de leurs activités, de leurs ouvrages, sur une terre où s'affiche aussi un avenir riche d'ambitions. Engagé dans une gestion forestière et piscicole en harmonie avec l'environnement, le Domaine propose désormais au grand public de partager ses richesses le long de quelques promenades et de différentes activités nature ... N'hésitez plus, partez à sa découverte !
Le château de Mirwart. Son origine remonte à une forteresse bâtie au début du xie siècle par un seigneur lotharingien. Celui-ci voulait en effet se protéger contre les belliqueux seigneurs de Bouillon et d’Orchimont. Les seigneurs de Mirwart devinrent toutefois eux-mêmes des oppresseurs sans vergogne.
Peu de temps après, ils s’attirèrent la rancœur des moines de Saint-Hubert et au cours du même siècle, ils se firent chasser de leur domaine par le prince-évêque de Liège, Henri Ier de Verdun, qui avait pris la défense des moines. C’est d’ailleurs l’abbé de Saint-Hubert qui fit démanteler la forteresse en 1083.
Cet acte ne fut toutefois pas du goût du prince-évêque Otbert, car après avoir repris le contrôle du fief, il fit reconstruire la forteresse et céda le domaine à Bovon de Waha dès 1099.
En 1293, le fief fut acheté par Jean d’Avesnes mais la vente fut contestée par le prince-évêque de Liège. Cette contestation allait déclencher un conflit opposant le prince-évêque Jean de Sponheim aux comtes de Hainaut, de Luxembourg, de Namur et de Looz, ainsi qu’au duc de Brabant. Le château changea encore de propriétaire puisqu'après avoir été remis à Jean de Luxembourg, celui-ci dut le céder au prince-évêque Adolphe II de la Marck, faute de moyens financiers.
Les malheurs du château n’allaient d'ailleurs pas s’arrêter là, car il eut à subir tous les sièges lors des conflits qui opposèrent l’Espagne et ensuite l’Autriche à la France. Ce n’est qu’au début du xviiié siècle que le château retrouva le calme et qu’il put être reconstruit. Il prit peu à peu l’allure du château de plaisance qu’on lui connaît aujourd’hui.
Au xixe siècle, il fut acheté par le créateur de la cristallerie de Vonêche, Aimé-Gabriel d'Artigues, puis il passa successivement aux familles van der Linden d’Hoogvorst, d’Arrigade et von der Becke.
Au xxe siècle, il allait encore connaître des péripéties. En effet, alors qu’il était devenu un bien provincial en 1951, après une dernière campagne de restauration il fut peu à peu abandonné. Laissé à son triste sort, les vandales et les pillards s’empressèrent de détruire ou d’emporter une grande partie des décorations intérieures.
Depuis quelques années, un Hollandais, M. Tijs Blom, a racheté le château afin de le rénover. Il a déjà restauré le château d'Hargimont.
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Source: Wikipédia
A partir de cette semaine et complémentairement à notre traditionnel "Ki cé cé où" du dimanche, nous vous proposerons chaque mercredi, le "Ki cé cé koi" qui vous permettra de réfléchir, de découvrir, de jouer ou tout simplement de passer un bon moment. 