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Libramont: Alain Lepée a toujours la garde de ses enfants, son ex-femme témoigne

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838083835_B971449236Z.1_20131120204710_000_GUJ1HR0L6.1-0.jpgNous avons rencontré l’ex-épouse d’Alain Lepée, inculpé de recel de cadavre et de vol de voiture en lien avec le meurtre de Hugues Henneaux en mai dernier à Libramont. Elle nous a expliqué les violences graves qu’elle a subies durant plusieurs années et sa peur de laisser ses enfants, une semaine sur deux, chez son ex-mari. Un récit sidérant.

C’est une dame à bout de nerfs que nous avons rencontrée cette semaine. Une dame qui, depuis le 15 décembre 2012, date de sa séparation avec Alain Lepée, subit les assauts répétés de son ex-mari. « Nous nous sommes rencontrés via internet en 2006 », explique-t-elle. «  Étant Française d’origine, on a commencé par se fréquenter à distance. Ce n’est qu’en 2007 que je me suis installée avec lui, à Libin. Nous avons eu un premier enfant, et les choses se sont alors considérablement gâtées. Il me trompait, était violent, et j’ai commencé à me dire qu’il fallait que je le quitte. »

Une volonté claire et répétée qu’Alain Lepée refuse pourtant d’entendre. « Pour éviter que je reparte en France avec les enfants, il nous séquestrait dans la maison. Il m’a étranglée à deux reprises, une fois jusqu’à l’évanouissement. C’est ma fille qui m’a réveillée. Une autre fois, il m’a écrasé la tête entre une porte et un mur en briques. J’ai eu beau hurler, personne n’est venu. »

Finalement, après la naissance d’un deuxième enfant et un mariage, l’ex-épouse d’Alain Lepée est « libérée » grâce à l’intervention de la police. « Il me tenait avec un couteau dans notre cuisine », poursuit-elle.« Ma fille a appelé la police et j’ai pu le quitter. Mais je n’avais rien d’autre qu’une voiture. Même pas de quoi habiller les enfants. C’était le 15 décembre 2012. Sans l’aide de Benoît Lutgen, le bourgmestre de Bastogne, qui m’a trouvé un logement d’urgence, je me serais vraiment retrouvée à la rue avec mes enfants. »

Le calvaire de cette maman n’était toutefois pas terminé. « Le divorce a rapidement été prononcé. J’avais pris les devants. Mais il avait obtenu la garde des enfants un week-end sur deux. Cela alors qu’il m’avait dit qu’il se jetterait un jour dans un ravin avec eux, ou encore qu’il allait me tuer ou tuer mon nouveau compagnon… Nous avons d’ailleurs porté plainte car il a tenté d’écraser mon nouveau compagnon devant chez moi. J’ai très peur. Même si je risque gros, je ne laisserai pas mes enfants aller chez lui lors du prochain week-end. »

Alain Lepée a également informé son ex-épouse, quelques jours après le meurtre de Hugues Henneaux, qu’il avait quelque chose à voir dans cette affaire. « J’ai demandé à le rencontrer car il avait dit à notre fille qu’il ne la reverrait peut-être plus avant très longtemps. Sans que je sorte de ma voiture, il m’a alors dit qu’il avait accompagné un ami chez un garagiste, et qu’il s’était passé quelque chose. Quand je lui ai demandé s’il l’avait tué, il s’est contenté de me faire un grand sourire ironique en regardant mon compagnon, qui m’avait accompagnée. »

Avec insistance, l’ex-épouse demande donc aux autorités compétentes de faire le nécessaire pour protéger ses enfants.

« Je ne peux pas empêcher ma fille d’aimer son père. Mais je ne veux pas attendre qu’il se passe un drame pour voir les choses changer. Ce qui m’écœure, c’est que les services sociaux concluent que c’est un père attentif et aimant, alors qu’ils n’ont même pas fait de visite à son domicile. Il a un casier long comme le bras avec des faits de drogue, vols qualifiés, attentats à la pudeur… Et en privé, il ne s’occupait de rien. Sa principale occupation, c’était de regarder des vidéos pornographiques. Je le connais, il est extrêmement manipulateur et pourrait convaincre n’importe qui. La preuve : il est toujours en liberté alors qu’il a clairement un rapport avec ce meurtre…  »

Source SUDPRESSE

 

 

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