Clicky

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un roman dont une grande partie de l’action se déroule dans la région de Saint-Hubert, Mirwart et son château, Awenne…

Pin it!

2016-05-27_080324.jpg

Martine Roland vient d’écrire un premier roman et l’a proposé à la maison du Tourisme de Saint-Hubert !

Pourquoi ? Parce qu’une grande partie de l’action se déroule dans la région de Saint-Hubert, Mirwart et son château, Awenne…

Enseignante retraitée, Martine Roland assurait le cours de français dans le secondaire.

Ella a toujours adoré l’écriture et cette passion l’a aidée à surmonter le décès de son mari. Son autre moteur, c’est sa fille Manon atteinte d’autisme. Martine est engagée dans des projets d’hébergement pour autistes avec l’ASBL « Les Héliotropes » où Manon est accueillie. Ce centre spécialisé, situé à Incourt, s’articule autour de deux outils complémentaires : une Cellule Mobile d’Intervention et un Centre Thérapeutique de jour. Martine donne également bénévolement des cours de français pour un centre d’action laïque. Elle a six romans dans ses tiroirs, mais elle a décidé de proposer à l’édition « C’est un secret entre nous », son œuvre la plus aboutie. Il est sorti ce 10 février aux Editions Mémory. Il s’agit d’un livre qui traite d’un sujet tabou, l’inceste maternel.

Un roman noir qui entraîne le lecteur sur les rives de l’inacceptable, de l’insoutenable. Voici un extrait de la critique du Comité de lecture de la Maison d’Édition : « Le style glisse d’une description extravertie du contexte dans lequel l’histoire se noue, à la description introvertie des états d’âme des personnages, surtout du personnage central, Alban Soquet, et ce, d’une manière si habile que l’on a toujours l’impression d’être extérieur... Alors qu’insensiblement, l’auteur ayant adopté le langage du personnage, de son milieu, on a quitté le poste d’observateur pour prendre celle d’accompagnant. L’expérience est à la fois fascinante et instructive, car on assiste, cette fois de l’intérieur, à la construction d’une personnalité inquiétante, qui passe à l’acte avec une logique implacable, dans une déclinaison diabolique du tandem amour-haine, en pratiquant une morale toute personnelle. Et parce que c’est logique, on se met à comprendre comment ces choses-là peuvent arriver... Car elles arrivent et nous pouvons les côtoyer, souvent sans le savoir. En même temps, le style, très étudié, très classique dans ses références et dans sa fluidité, ne tombe jamais dans la complaisance d’un voyeurisme que l’horreur du sujet pourrait attirer : la plume travaille comme un scalpel, de manière concentrée et chirurgicale, mais ne s’attarde pas, et surtout... ne juge pas ». Le prochain roman sera plus « léger » puisqu’il traitera d’une comédie policière. Notons que les bénéfices de la vente de l’ouvrage seront versés intégralement à l’ASBL « Les Héliotropes ».

Mireille Fosset, ancienne directrice de l’ICA à Libramont, est lectrice dans le Comité de lecture des Editions Memory. Voilà ce qu’elle dit de l’ouvrage :

J’ai lu ce roman en deux fois, et très vite, j’ai été captivée par la clarté de l’écriture, sa précision, le souci de l’exactitude des descriptifs, que ce soit des objets techniques utilisés, que du profil de personnalité des protagonistes.

J’ai eu l’impression que cette écriture dessinait un chemin sur lequel j’étais inexorablement emmenée pour découvrir, de chapitre en chapitre, quelque chose qui s’amorce depuis le début, mais dont la figure ne sera complète que lorsque tout le parcours sera accompli. Les événements alternent avec les commentaires sur ce qui les motivent, les préparent, avec une habileté qui évite la lassitude ou le désintérêt.

L’expérience est à la fois fascinante et instructive, car on assiste, cette fois de l’intérieur, à la construction d’une personnalité inquiétante, qui passe à l’acte avec une logique implacable, dans une déclinaison diabolique du tandem amour-haine, en pratiquant une morale toute personnelle. Et parce que c’est logique, on se met à comprendre comment ces choses-là peuvent arriver,... car elles arrivent et nous pouvons les côtoyer, souvent sans le savoir, personnages dont nous rencontrons la figure banale dans le train, dans le bus, au supermarché, randonneurs ou cyclistes, touristes ou étudiants dont nous avons guidé la main,... et dont la part d’ombre nous reste à jamais étrangère.

En même temps, le style, très étudié, très classique dans ses références (parfois trop pour un lecteur moins averti) et dans sa fluidité, ne tombe jamais dans la complaisance d’un voyeurisme que l’horreur du sujet pourrait attirer : la plume travaille comme un scalpel, de manière concentrée et chirurgicale, mais ne s’attarde pas, et surtout... ne juge pas.

Ce récit interpelle la conscience, la morale, la vision du lien maternel, des rencontres fatales. Il interpelle aussi les théories éducatives, voire scientifiques : on en appelle à Rousseau et sa conviction que tout enfant vient au monde naturellement bon, et de là au questionnement de la génétique : existe-t-il un gène du serial killer ?... De la psychologie : quid des comportements innés ou acquis ?

Il y a donc un souffle et un réel travail d’écriture, portés par une observation fine et pertinente des sujets abordés, traduite dans une langue serrée, juste, qui ne cède pas à la facilité.

Le résumé :

Alban est le résultat d'un viol crapuleux que sa mère a subi à l'âge de 16 ans.  Elle n'avait rien confessé à quiconque et a voulu élever son enfant toute seule.  Mais elle portait en elle une haine féroce qui a dévié sur un comportement incestueux avec son petit garçon, devenu progressivement enfant, puis adolescent, puis jeune adulte...Un jour, le cadenas de cette prison plus qu'ambiguë s'est fracassé, et Alban a quitté sa mère pour voler de ses propres ailes.

Mais le mal était fait et les démons reviennent sans cessse le tourmenter dans son esprit et dans sa chair inassouvie, et il sombre très vite dans des actes criminels répétés inacceptables, insoutenables, voire ignominieux, toujours secondé et servi par son âme damnée, « Momo », qui croit  le rejoindre,   mais reste toujours, malgré lui, sur la touche.

Vous pouvez acheter le livre à Libramont (librairies Alinea ou Le Temps de lire), à St Hubert, dans une des librairies (si elles ne l'ont pas ou plus de stock, elles peuvent le commander via le diffuseur Nord-Sud) ou vous pouvez l'achetez facilement et sans frais de port (délai : 3 jours) sur le site des Editions Memory : www.editionsmemory.be

Les commentaires sont fermés.